lundi 3 mars 2008

Bibliographie indienne







  • L'inde secrète, rencontres avec des peuples oubliés - Claude Baranton - France Loisirs

Bengale, Rajasthan, Calcutta... des noms empreints de couleurs, de parfums et de rêve. L’auteur et photographe Claude Baranton revisite l’Inde à sa façon : loin des itinéraires touristiques, sur la route des minorités. Son objectif a su en toute discrétion et délicatesse capturer le quotidien et la beauté de ces tribus éloignées des mégapoles, inconnues du grand public.

  • Ghandi, la voie de la non-violence - Krishn Kripalani - Folio

    La voix de la non-violence n'est pas seulement l'apanage des saints et des sages, mais aussi bien de tous les autres hommes. "La non-violence est la loi de notre espèce, comme la violence est la loi de la brute. L'esprit somnole chez la brute qui ne connaît pour toute loi que celle de la force physique. La dignité de l'homme exige d'obéir à une loi supérieure : à la force de l'esprit". Dans l'histoire de l'humanité, Gandhi est le premier à avoir étendu le principe de la non-violence du plan individuel au plan social et politique.


  • L'odeur de l'Inde - Pier Paolo Pasolini - Poche
« Ce sont les premières heures de ma présence en Inde, et je ne sais pas dominer la bête assoiffée, en moi emprisonnée, comme en cage. Je persuade Moravia de faire du moins quelques pas près de l'hôtel et de respirer quelques bouffées de cet air, d'une première nuit en Inde... » En 1961, Pasolini fit un voyage avec Alberto Moravia et Elsa Morante. Le livre intensément lyrique qu'il en rapporta n'est pas vraiment un récit, mais une « odeur » respirée au cours de ses errances nocturnes. Les visions de l'extrême misère, les spectacles d'une étrange spiritualité sont pour lui comme autant d'étapes d'une descente au sein d'une humanité primitive, moins éloignée qu'on ne pourrait le croire du décor des Ragazzi ou d'Une vie violente.


  • Fous de l'Inde : Délires d'occidentaux et sentiment océanique - Régis Airault - Poche

Pour la première fois, un jeune psychiatre français, Régis Airault, longtemps en poste au consulat de France à Bombay, révèle l'existence d'un «syndrome indien» qui submerge souvent les jeunes Occidentaux visitant ce pays. Au point de soulever une question: l'Inde rend-elle fou ? Tout y est foisonnement: les centaines de divinités, la surpopulation, les odeurs. Les limites sont absentes: sur un même trottoir, la mort côtoie le sourire des jeunes enfants laissés à l'abandon. C'est la perte des repères: on est au «Moyen Age» mais certains mendiants ont des portables…
Si certains «craquent», c'est parce qu'ils traverseraient une épreuve majeure lors de ce voyage: une séparation symbolique de leurs parents et l'acceptation de leurs limites humaines. Cela ne se fait jamais sans douleur. Régis Airault a le mérite de mettre en mots les sentiments diffus qui ont animé toute une génération de routards. A savourer quand on rêve d'exotisme.


  • L'équilibre du monde - Rohinton Mistry - Broché
C'est précisément en 1975 à Bombay, lorsque Indira Gandhi décrète l'Etat d'urgence, que quatre destinées radicalement différentes se rejoignent contre toute attente dans l'appartement de Dina Dalal. Jolie veuve d'une quarantaine d'années, Dina est la digne fille de son père, médecin parsi qui s'était sacrifié pour soigner les pauvres dans les campagnes. Rejetant l'autorité de son frère Nusswan, Dina avait épousé par amour un homme sans envergure sociale. Sa mort accidentelle l'avait laissée dans la misère. Sa seule ressource: le modeste appartement conjugal. Elle y ferait de la confection avec l'aide de deux tailleurs, y ajouterait un hôte payant, le tout en cachette du redoutable propriétaire et de son pittoresque collecteur de loyers.Les deux tailleurs, Ishvar et son neveu Omprakash, appartiennent à la caste des intouchables Chamaar. Leur effroyable histoire soulève le gravissime problème des castes en Inde: en abandonnant le métier de tanneur de cuir auquel le vouait irrémédiablement sa naissance, le frère d'Ishvar avait dramatiquement bousculé l'ordre des choses. Lorsque Ishvar et son neveu tentèrent leur chance à la ville après le massacre de leur famille, ils se retrouvèrent au chaud dans l'appartement. Le locataire enfin, Maneck Kohlal, quitte une montagne admirable et un père rétrograde pour étudier en ville les techniques de la réfrigération. Voilà un conflit de générations froidement réglé. Quatre personnages apprendront à se connaître, à cohabiter, malgré leurs différences de caste, d'âge, de classe, de religion, pendant qu'au dehors l'Etat d'urgence fait rage avec le massacre des opposants et le scandale des stérilisations forcées. Outre l'étude des caractères, les tragédies personnelles et politiques, une multitude de silhouettes et d'aventures cocasses ou dramatiques animent cette fresque grouillante d'humanité, qui couvre avec humour et tendresse huit ans de vie contemporaine en Inde.

  • Le jardin des délices terrestres - Indrajit Hazra - Poche
Calcutta - Hiren Bose est insomniaque et pyromane. Après avoir mis le feu à sa maison, il part vivre dans un foyer, lieu de rencontre des jeunes désoeuvrés de la ville, où l'on passe l'essentiel de son temps à manger et à paresser, sous l'œil bienveillantdu gourou Ghanada.Prague - Manik Basu est écrivain. Lassé d'attendre son nouveau roman, son éditeur engage des hommes de main pour le contraindre à écrire. Les destins d'Hiren et de Manik ne vont pas tarder à converger, de la façon la plus surprenante qui soit.Figure de proue de la jeune génération des écrivains indiens, Indrajit Hazra nous offre, avec cette fantasmagorie entre une Calcutta à l'atmosphère enivrante et une Prague froide et désincarnée, un petit bijou d'humour surréaliste, doublé d'une superbe réflexion sur les rapports de l'écriture et du mensonge.

  • Dans la peau d'un intouchable - Marc Boulet - Poche

Extraordinaire expérience que celle entreprise par le journaliste indépendant Marc Boulet : devenir invisible. Comment faire ? En devenant pauvre en Inde, en se transformant en intouchable à l'instar des cent trente millions de personnes appartenant à cette caste considérée comme impure. Selon la tradition, explique l'auteur, les intouchables n'ont pas été engendrés par le Créateur et sont par conséquent considérés comme inférieurs. Depuis 1947, la Constitution indienne a aboli la discrimination en supprimant la caste des intouchables, mais dans les faits, ils demeurent toujours le rebut de la société. Marc Boulet a tenu à connaître leurs conditions de vie et partager leur quotidien pour comprendre et témoigner de ce que peut être la misère physique et la souffrance morale. Son récit raconte "combien il est pénible d'être sale, de s'abaisser à mendier, de devenir un objet de mépris pour les autres". Pour ce faire, il a appris les dialectes hindous, s'est grimé de façon saisissante, s'est inventé l'identité d'un intouchable sous le nom de Ràm Mundà, puis s'est lancé dans les dédales de Bénarès et ses ténèbres pendant plusieurs mois. Ni philanthropique, ni intéressé ou sensationnel, l'étonnant récit de Marc Boulet témoigne d'une aventure humaine hors du commun.

  • La Baghavad Gîtâ

La Bhagavad-Gîtâ (भगवद गीता en devanāgarī, terme sanskrit se traduisant littéralement par« chant du Bienheureux » ou « chant divin ») est la partie centrale du poème épique du Mahâbhârata. Elle est considérée comme une partie fondamentale des écritures de l'Hindouisme. La Gîtâ se trouve dans le Bhismaparvan et est composée de 18 chapitres.



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