jeudi 6 mars 2008

Surprise


Au départ, pour ce projet nous étions 2, mais après moults pleurs, cris, bouderies, roulades sur le sol et autres singeries...


Kiki le vrai sera du voyage !!! hein que vous êtes tous contents ? Il a déjà pas mal bourlingué et devrait très bien s'adapter à l'Inde, si ce n'est mieux que nous... Ce sera l'homme des situations les plus périlleuses ! Ce sera l'homme des câlins ! Ce sera notre doudou !!!!

La santé


Demain, rendez vous chez le médecin pour les rappels de vaccins et pour commander ceux spécifiques à l’Inde. Hépatite A et thyphoide ceux là c’est sur. J’hésite encore pour la rage, d’autant qu’on peut se faire vacciner sur place à la moindre alerte. Ne vaut-il donc pas mieux attendre, pour agir, de se faire dévorer la moitié d’une fesse par un chien enragé qui pourrait de surcroît être galeux ? La question reste ouverte.
La pharmacie va être constituée ainsi :
Immodium, antihistaminique type aerius pour la base. Je vais essayer de négocier des antibiotiques aussi.
Nous savons qu’en Inde, les médicaments sont accessibles mais les avoir sous la main est quand même un confort que nous risquons d’apprécier le cas échéant.
Je crois que nous n’allons pas échapper au lariam. Dommage, car la nivaquine me convient très bien personnellement !
Nous devrons encore investir dans les Répulsifs moustique peau avec du DEET à 50%, de la biafine, des pastilles pour l’eau type micropur, de l’ Antiseptique externe, des Anti-inflammatoires, bref des anti-tout…
Une batterie de médicaments miraculeux qui ne devraient pas pour autant nous éviter tous les risques ! Nous allons sûrement rencontrer un virus tropical isolé qui n’attendait que nous pour se transformer en épidémie mondiale…
J’allais oublier les anti-dépresseurs et somnifères mais je ne les compte pas vraiment dans les bagages car Magalie aura assurément déjà tout avalé avant même le décollage.
Ah, les joies du voyage !
Ps: ne pas oublier l'anti-puces pour KiKi! (il nous le prêtera si notre shampoing anti-poux ne suffit pas).
La prescription: soyez humbles!
De retour de chez le médecin, me voilà avec une ordonnance de la taille du Vidal.
A croire que l’Inde est une zone bactériologique non officiellement répertoriée. Tant et si bien que le la facture médicale risque de nous coûter plus cher que le vol lui même. Ceci dit, on sera tranquille pour quelques années . Positivons !
Cette visite m’aura également permis d’apprendre que mon médecin est un fana de l’ Inde.
Au vue des prescriptions qu’il m’impose, cette donnée ne m’a pas rassurée.
D’après docteur X ( nous préserverons son anonymat , son identité ne sera révelée que si on attrape quand même quelque chose… ), voilà le nécessaire indispensable à la protection du voyageur néophyte :

· Le vaccin contre la TYPHOÏDE : Thyphim VI , pour maintenir la protection contre la fièvre typhoïde, une injection du vaccin typhoïdique sera nécessaire tous les 3 ans après la première injection. Prix : 20 euro

· Le vaccin combiné hépatite A et B .Valable 10 ans. Le protocole le plus fréquemment employé pour l'administration de TWINRIX est :- 2 injections à un mois d'intervalle ;- 1 injection 6 mois après la première.
Chaque injection coûte la modique somme de 65 euro .
Ainsi, le prix de revient de cette petite merveille est de 195 euro !
J’ imagine que les laboratoires ne font pas de soldes ?

· Le traitement anti -paludisme ( malaria)

La nivaquine ne sera pas suffisante et de plus elle n’est plus proposée.
Il nous restait donc le choix entre Lariam et Malarone. Un choix loin d’être cornélien quand on lit les témoignages sur le net. Les effets secondaires du Lariam ne sont guères réjouissants. Pour ceux qui aiment se faire peur, il est bon de faire un tour sur ce site : http://www.stoplariam.be/. Pour les autres, sachez qu’on observe dans certains cas des états dépressifs comme des crises de larmes d’une heure sans motif apparent. A t-on vraiment besoin de ça ?La réponse est limpide : non !
Donc, nous prendrons la Malarone qui assure une plus grande tranquillité quant aux effets secondaires mais il faut savoir que c ‘est clairement le traitement le plus cher . La tranquillité est monnayée sur ce bas monde.
La posologie est d’un comprimé par jour. La malarone est conditionnée en boîte de 12 laquelle est vendue autour de 40 euro. (ne pas hésiter à faire le tour des pharmacies à en juger par certains écarts de prix selon les officines !)
Pour notre séjour, trois boîtes/pers seront nécessaires ,soit un coût total oscillant autour des 120 euro.

Ce traitement doit s’accompagner d’une lutte anti moustique drastique, car seule la prévention protège !

Et nous voilà arrivé au premier enseignement : nous sommes de tout petits êtres qu’un insecte de 15 millimètre pour 2 grammes peut faire vaciller. Belle leçon d’humilité.

Enfin, comme l’exotisme du voyage renvoie inexorablement aux
problématiques les plus primaires. Les désagréments intestinaux seront quant à eux pris en charge par la Lopéramide.
La lutte contre l’infiniment petit sera notre quotidien. Les germes et autres micro organismes rappellent à l’ordre l'homme présomptueux,ce sont eux qui sont à l’origine de tout, il s’agirait de ne pas l’oublier...

mardi 4 mars 2008

Nos impressions à M- 4 !

Alors, comment dire , Magalie est déjà prise de soudaines coliques à l'idée de prendre l'avion et d'affronter d'hypothétiques hordes de cafards et autres blattoptères. Géraldine a peur de mourir asphyxiée dans son sac à viande, claustrophobie nocturne oblige !
Le moment le plus redouté est sans doute notre descente de l'avion, c'est dire !
Il va falloir se foutre un bon coup de pied au cul pour ne pas paniquer car les témoignages lus sont parfois à la limite du terrifiant c'est donc la raison pour laquelle après concertation, nous avons décidé d'arrêter de lire ! Sans oublier que le soutien de nos proches est pour le moins néantesque, car à part nous répéter que nous allons droit vers le viol, le kidnapping, la traite des blanches et on en passe (n'est-ce pas Gumer ?), notre périple annoncé n'obtient pas vraiment l'unanimité ! Tout ça pour dire que depuis que nous avons nos billets en poche (enfin, religieusement planqués chez l'une et chez l'autre, au cas où il prendrait l'envie à des cambrioleurs de s'envoler à nos places avec de faux papiers et de nouveaux visages, on est jamais trop prudent, hein !) nous avons ce que l'on appelle communément : la trouille, premier symptôme de la tourista plus connu en France sous le nom de chiasse.
Bien sûr ce sentiment est mêlé à la hâte, l'excitation et l'enthousiasme mais là vraiment, au mois de mars, on s'interroge un peu sur notre santé mentale. Ca va passer, à condition que l'on stoppe la littérature aussi, enfin une partie. On va se remonter le moral en écoutant Pascal of Bollywood !
Pourquoi avons nous peur ?
Cette question appelle un certain nombre de réponses.
Tout d'abord, parce que nous ne sommes pas vraiment des baroudeuses !
Nos dernières vacances ? Hyères, où nous avons été devorées par les moustiques et où nous avons pu juger des limites du tropic 5/5... Encourageant !
Mais la vraie raison c'est que nous nous savons folles et que donc nous doutons de notre capacité de réflexion !
Ceci étant dit, nous n'avons pas peur des rats, des singes, des vaches et des éléphants. C'est déjà un point trés positif. On va s'accomoder de l'insalubrité même si Magalie exprime de vifs doutes sur sa capacité à s'adapter aux chiottes turques. A défaut d'une tourista , elle aura une occlusion!
Pour ma part, je me réjouis d'avoir les toilettes pour moi toute seule!
Et puis après tout , quand il a fallu cliquer sur " valider" , on a validé ! Nos comptes en banque se sont allegés comme par magie et on était contentes !!!
Et quoiqu'il arrive, on trouvera toujours une solution, on part à deux cerveaux !
Notre inconscience servira notre cause. Nous avons depuis le départ le souhait d'être bousculées, enchantées et désenchantées tout à la fois. Et au fond, on n'est pas si folles, si on le fait c'est qu'on sait qu'on en est capables ! La peur c'est juste pour écouter une forme de raison mais cette raison là on ne la pratique pas vraiment en vrai.
C'est comme sauter à l'élastique, on a peur avant, un peu pendant mais dès que c'est terminé, on veut y retourner ! L'Inde c'est un saut dans le vide mais on va sauter, et plutôt deux fois qu'une!
Nous avons donc refait tous les calculs, notre projet est irréalisable et c'est la raison pour laquelle nous allons le réaliser.

Notre itinéraire





Nous vous présentons notre itinéraire de base car celui-ci peut être amené à évoluer en fonction des rencontres, des envies, des besoins... Bref, voilà ce qui nous paraît essentiel à découvrir. Premièrement, le Rhajastan , c'est à dire le nord de l'Inde. Cet état sera certainement le point d'orgue de notre voyage mais également le parcours le plus épuisant. C'est pourquoi nous avons choisi de solder notre périple par une semaine au sud de l'Inde à Goa, avec plages, palmiers, doigts de pied cloqués, cornés, ampoulés, sanguinolants mais en éventail ! Cette perspective est alléchante !

  • Paris le 25 juillet 2008

  • Londres

  • Delhi le 26 juillet 2008
  • Agra (235 km)
  • Jaipur (146 km)
  • Pushkar (214 km)
  • Jodhpur (180 km)
  • Ranakpur (60 km)
  • Udaipur (797 km)
  • Bombay (593 km)


Vol intérieur ou train selon nos envies et notre état, car le train c'est minimum 17h00 sans compter les nombreux retards . En Inde les données spatio-temporelles sont clairement d'une autre dimension !!!
Selon nos premières infos, le train revient à 1500 roupies mais selon d'autres sources il est possible de réserver à l'avance un vol DELHI-GOA sur http://www.spicejet.com/. Le prix avoisinerait les 15000 roupies en round trip (aller/retour).

  • Goa, état de l'Inde, situé sur la côte sud-ouest.

Pour Goa, nous n'avons pas encore établi d'itinéraire précis, nous allons longer la côte et nous arrêter au gré des atmosphères. Nous ne sommes pas des "raveuses" donc on évitera de se faire la semaine bercées par la techno. On va essayer d'aller vers l'authentique tant qu'à faire !

Retour sur Delhi en avion avec la compagnie Spicejet, aller simple Goa/Delhi, 4324 roupies/72€ = 2h25 de vol contre 44h de train.



  • Delhi

  • Londres

  • Paris

  • Le Havre le 22 aôut 2008




















lundi 3 mars 2008

Pascal, l'idole des jeunes

Clin d'oeil : A french singer in India (les indiennes en sont folles !)

Pascal of Bollywood


Pascal of Bollywood, de son vrai nom Pascal Héni, est un chanteur français ayant acquis une notoriété en Inde, car il est le premier occidental à avoir réinterprété les chansons cinéma indien aussi bien en hindi, qu’en tamoul ou en bengali.

Né à Paris en 1963, Pascal Héni découvre par hasard, dans les années 80, la musique populaire indienne en achetant une cassette de chansons de films de Bollywood sur un marché en Malaisie.

Fasciné par ce qu’il entend, il découvre tous les grands chanteurs indiens et particulièrement
Kishore Kumar. Ne comprenant pas les paroles, il se met à étudier, dès son retour en France, la prononciation de plusieurs langues indiennes, avec l’aide d’un professeur de la Sorbonne, Usha Shastry. Il travaille également son accent et les inflexions si particulières du chant indien.

Cinq ans plus tard, enfin prêt, il part en Inde où il chante des standards du répertoire populaire indien et très vite, le succès est au rendez-vous. Après avoir parcouru toute l’Inde en tournée, il enregistre son premier album consacré à cet univers Bollywoodien avec un grand orchestre de Bombay. Le très célèbre compositeur
Pyarelal en a pris la direction musicale. L’album Pascal of Bollywood (Naïve Records) est sorti en France en octobre 2004 et a été suivi de nombreux concerts à travers le monde.

Célèbre en Inde, le « Frenchman », comme le surnomme le Times of India, qui a également envie d’être reconnu dans son pays d’origine, a sorti un premier album en
France en novembre 2004.

Bibliographie indienne







  • L'inde secrète, rencontres avec des peuples oubliés - Claude Baranton - France Loisirs

Bengale, Rajasthan, Calcutta... des noms empreints de couleurs, de parfums et de rêve. L’auteur et photographe Claude Baranton revisite l’Inde à sa façon : loin des itinéraires touristiques, sur la route des minorités. Son objectif a su en toute discrétion et délicatesse capturer le quotidien et la beauté de ces tribus éloignées des mégapoles, inconnues du grand public.

  • Ghandi, la voie de la non-violence - Krishn Kripalani - Folio

    La voix de la non-violence n'est pas seulement l'apanage des saints et des sages, mais aussi bien de tous les autres hommes. "La non-violence est la loi de notre espèce, comme la violence est la loi de la brute. L'esprit somnole chez la brute qui ne connaît pour toute loi que celle de la force physique. La dignité de l'homme exige d'obéir à une loi supérieure : à la force de l'esprit". Dans l'histoire de l'humanité, Gandhi est le premier à avoir étendu le principe de la non-violence du plan individuel au plan social et politique.


  • L'odeur de l'Inde - Pier Paolo Pasolini - Poche
« Ce sont les premières heures de ma présence en Inde, et je ne sais pas dominer la bête assoiffée, en moi emprisonnée, comme en cage. Je persuade Moravia de faire du moins quelques pas près de l'hôtel et de respirer quelques bouffées de cet air, d'une première nuit en Inde... » En 1961, Pasolini fit un voyage avec Alberto Moravia et Elsa Morante. Le livre intensément lyrique qu'il en rapporta n'est pas vraiment un récit, mais une « odeur » respirée au cours de ses errances nocturnes. Les visions de l'extrême misère, les spectacles d'une étrange spiritualité sont pour lui comme autant d'étapes d'une descente au sein d'une humanité primitive, moins éloignée qu'on ne pourrait le croire du décor des Ragazzi ou d'Une vie violente.


  • Fous de l'Inde : Délires d'occidentaux et sentiment océanique - Régis Airault - Poche

Pour la première fois, un jeune psychiatre français, Régis Airault, longtemps en poste au consulat de France à Bombay, révèle l'existence d'un «syndrome indien» qui submerge souvent les jeunes Occidentaux visitant ce pays. Au point de soulever une question: l'Inde rend-elle fou ? Tout y est foisonnement: les centaines de divinités, la surpopulation, les odeurs. Les limites sont absentes: sur un même trottoir, la mort côtoie le sourire des jeunes enfants laissés à l'abandon. C'est la perte des repères: on est au «Moyen Age» mais certains mendiants ont des portables…
Si certains «craquent», c'est parce qu'ils traverseraient une épreuve majeure lors de ce voyage: une séparation symbolique de leurs parents et l'acceptation de leurs limites humaines. Cela ne se fait jamais sans douleur. Régis Airault a le mérite de mettre en mots les sentiments diffus qui ont animé toute une génération de routards. A savourer quand on rêve d'exotisme.


  • L'équilibre du monde - Rohinton Mistry - Broché
C'est précisément en 1975 à Bombay, lorsque Indira Gandhi décrète l'Etat d'urgence, que quatre destinées radicalement différentes se rejoignent contre toute attente dans l'appartement de Dina Dalal. Jolie veuve d'une quarantaine d'années, Dina est la digne fille de son père, médecin parsi qui s'était sacrifié pour soigner les pauvres dans les campagnes. Rejetant l'autorité de son frère Nusswan, Dina avait épousé par amour un homme sans envergure sociale. Sa mort accidentelle l'avait laissée dans la misère. Sa seule ressource: le modeste appartement conjugal. Elle y ferait de la confection avec l'aide de deux tailleurs, y ajouterait un hôte payant, le tout en cachette du redoutable propriétaire et de son pittoresque collecteur de loyers.Les deux tailleurs, Ishvar et son neveu Omprakash, appartiennent à la caste des intouchables Chamaar. Leur effroyable histoire soulève le gravissime problème des castes en Inde: en abandonnant le métier de tanneur de cuir auquel le vouait irrémédiablement sa naissance, le frère d'Ishvar avait dramatiquement bousculé l'ordre des choses. Lorsque Ishvar et son neveu tentèrent leur chance à la ville après le massacre de leur famille, ils se retrouvèrent au chaud dans l'appartement. Le locataire enfin, Maneck Kohlal, quitte une montagne admirable et un père rétrograde pour étudier en ville les techniques de la réfrigération. Voilà un conflit de générations froidement réglé. Quatre personnages apprendront à se connaître, à cohabiter, malgré leurs différences de caste, d'âge, de classe, de religion, pendant qu'au dehors l'Etat d'urgence fait rage avec le massacre des opposants et le scandale des stérilisations forcées. Outre l'étude des caractères, les tragédies personnelles et politiques, une multitude de silhouettes et d'aventures cocasses ou dramatiques animent cette fresque grouillante d'humanité, qui couvre avec humour et tendresse huit ans de vie contemporaine en Inde.

  • Le jardin des délices terrestres - Indrajit Hazra - Poche
Calcutta - Hiren Bose est insomniaque et pyromane. Après avoir mis le feu à sa maison, il part vivre dans un foyer, lieu de rencontre des jeunes désoeuvrés de la ville, où l'on passe l'essentiel de son temps à manger et à paresser, sous l'œil bienveillantdu gourou Ghanada.Prague - Manik Basu est écrivain. Lassé d'attendre son nouveau roman, son éditeur engage des hommes de main pour le contraindre à écrire. Les destins d'Hiren et de Manik ne vont pas tarder à converger, de la façon la plus surprenante qui soit.Figure de proue de la jeune génération des écrivains indiens, Indrajit Hazra nous offre, avec cette fantasmagorie entre une Calcutta à l'atmosphère enivrante et une Prague froide et désincarnée, un petit bijou d'humour surréaliste, doublé d'une superbe réflexion sur les rapports de l'écriture et du mensonge.

  • Dans la peau d'un intouchable - Marc Boulet - Poche

Extraordinaire expérience que celle entreprise par le journaliste indépendant Marc Boulet : devenir invisible. Comment faire ? En devenant pauvre en Inde, en se transformant en intouchable à l'instar des cent trente millions de personnes appartenant à cette caste considérée comme impure. Selon la tradition, explique l'auteur, les intouchables n'ont pas été engendrés par le Créateur et sont par conséquent considérés comme inférieurs. Depuis 1947, la Constitution indienne a aboli la discrimination en supprimant la caste des intouchables, mais dans les faits, ils demeurent toujours le rebut de la société. Marc Boulet a tenu à connaître leurs conditions de vie et partager leur quotidien pour comprendre et témoigner de ce que peut être la misère physique et la souffrance morale. Son récit raconte "combien il est pénible d'être sale, de s'abaisser à mendier, de devenir un objet de mépris pour les autres". Pour ce faire, il a appris les dialectes hindous, s'est grimé de façon saisissante, s'est inventé l'identité d'un intouchable sous le nom de Ràm Mundà, puis s'est lancé dans les dédales de Bénarès et ses ténèbres pendant plusieurs mois. Ni philanthropique, ni intéressé ou sensationnel, l'étonnant récit de Marc Boulet témoigne d'une aventure humaine hors du commun.

  • La Baghavad Gîtâ

La Bhagavad-Gîtâ (भगवद गीता en devanāgarī, terme sanskrit se traduisant littéralement par« chant du Bienheureux » ou « chant divin ») est la partie centrale du poème épique du Mahâbhârata. Elle est considérée comme une partie fondamentale des écritures de l'Hindouisme. La Gîtâ se trouve dans le Bhismaparvan et est composée de 18 chapitres.



Statistiques indiennes


Une personne sur six, sur la planète, est indienne (c'est fou non ! je ne connais que Vicash Dhoraso et Satya qui, au passage, ne sont pas trop dégueulasses).

On compte environ 18 millions de naissances chaque année. Soit l'équivalent de la population totale de l'Australie ... En 2050 environ, la population de l'Inde dépassera celle de la Chine.

15 % des filles vivant à la campagne sont mariées avant d'avoir 13 ans. L'âge légal du mariage est pourtant fixé à 18 ans.

3 % seulement des Indiens parlent couramment anglais (là on est dans la merde).

60 000 journaux et magazines sont édités en Inde.

En théorie, l'école (gratuite) est obligatoire jusqu'à 14 ans. Dans les faits, 1 enfant sur 3 n'y va pas.

L'analphabétisme touche 25 % des adultes et 45 % des femmes.

En 2040, l'économie indienne devrait être au 3e rang mondial.

400 millions de pauvres vivent avec moins de 1 Euro par jour.

70 millions de foyers reçoivent la télévision par câble ou par satellite.

L'inde recycle 60 % du plastique qu'elle utilise.

L'Inde est le pays des chiffres astronomiques : 1 million d'élus et de professionnels de la politique. Et 1,6 million d'employés des chemins de fer nationaux.

2 étudiants indiens sur 3 partent étudier à l'étranger (études supérieures).

L'inde possède 1000 écoles d'ingénieurs et 1000 facultés donnant accès à un diplôme d'informaticien.

L'agriculture représente toujours plus de 60 % de la main d'oeuvre. Les service (notamment dans l'informatique) représentent désormais 25 % des emplois.

Il y aurait en Inde 933 femmes pour 1000 hommes. 40 millions d'Indiens ne trouveront donc jamais de partenaires.

25 millions d'Indiens vivent hors de l'Inde, dont plus de 2 millions aux Etats-Unis, avec un revenu deux fois supérieur à la moyenne américaine.

... Il est toujours interdit de s'embrasser en public, dans la rue comme sur un écran de cinéma ...

L'Inde




Langues officielles : hindi, anglais ainsi que 21 autres langues

Capitale : New Dheli

Plus grande ville : Mumbai (Bombay)

Superficie totale : 3 287 590 km2

Population totale : 1 095 351 995 hab. (1 personne sur 6, sur la planète, est indienne)

Pays limitrophes : Chine, Pakistan, Birmanie, Bangladesh, Népal, Bhoutan

Monnaie : roupie indienne (1€ = 50 roupies env.)

Religions : hindouisme, islam, sikhisme, boudhisme, jaïnisme
Les couleurs du drapeau de l'Inde : orange, blanc et la roue, vert. 3 bandes horizontales safran (courage), blanche (paix) et verte (foi), avec, au centre, roue bleue représentant le Chakra (roue bouddhique)