Aurelie et Anne-so nous accompagnent a Roissy Charles de Gaulle. Nous arrivons vers 12h30, prenons possession de nos billets et enregistrons nos bagages. On grignote un ptit bout toutes les 4 avant de se dire au revoir. Anne-so verse sa larme, en voila une sur qui on peut compter puis on se dirige vers le terminal d embarquement et nous montons dans l A320. Et la c est le stress pour moi (c est Magalie qui tape sur un clavier QWERTY sans accent ni apostrophe), je ressens les premiers effets de la pressurisation et je commence a flipper serieusement de perdre connaissance meme si Geraldine me rassure en me disant que c est normal et en me conseillant de contracter les abdos (bon truc d un pilote de chasse pour supporter les G). Arrivee a Londres, achat de cigarettes que je ne fumerai jamais car pas d espace fumeur et comme le disent les agents au sol avec un sourire moqueur “la prochaine ce sera a Delhi”. C est bien la peine d avoir achete des cartouches au duty free.
Au revoir l Europe bonjour l Asie, nous embarquons a bord d un Boeing 777 qui semble mieux convenir a mon oreille interne, vol sans encombre sur lequel on mange tres bien et tout le temps. Nous rencontrons un charmant indien trop heureux d avoir quelqu un a qui parler. Puis c est l arrivee a 06h30 heure locale. On passe les douanes, reste a recuperer les bagages. Nous les regardons defiler les uns derriere les autres, je trouve le mien mais Geraldine ne le trouvera jamais. Commence alors l immersion dans l administration indienne, paperasses en tous genre a remplir et discussions a soutenir alors qu on a pas dormi et qu on a en face de soi quelqu un qui parle un anglais avec un accent a couper au couteau. Bref on nous file un numero ou il faut appeler dans la journee et nous prions pour qu il arrive au vol de 23h.
En dehors de ca, nous sommes plutot chanceuses et bien preparees car nous prenons un prepaid et le taxi nous depose devant l hotel en 30 min. Le trajet est a l image de ce qu on avait lu, une chose est sure, les indiens sont des fous du volant et si le klaxon n existait pas, l Inde serait decimee. Le quartier de notre hotel a tout d un bidonville, c est du moins la premiere impression puis après une bonne sieste il nous apparait davantage comme un joyeux bordel ou il faut eviter vaches et rickshaws. D ailleurs en parlant des vaches, leur presence ne nous surprend meme pas c en est presque decevant. Il y a beaucoup d echoppes qui vendent de tout. Nous achetons un petit regime de bananes et des bouteilles d eau histoire de survivre car nous n avons pas d appétit, c est sans doute lie a ce mélange d effluves. On passe d une odeur agreable d encens a une odeur de friture ou de bouse. Les courses faites, nous appelons nos parents et nous vous livrons ce billet car internet est gratuit dans notre hotel. La suite de nos aventures etant grandement dependante du fameux sac de merde on verra pour la suite, toujours est-il qu on est coince a Delhi en attendant …
Bons baisers de Delhi.
2 commentaires:
Ouééé trop fort le coup des bagages, ça rajoute un suspens d'enfer à l'histoire ! j'ai décidé de manger des popcorns chaque fois que je lirais votre blog :-) Biz biz les aventurières.
Je constate que c'est toujours la même qui pose des problèmes!!!! Et surtout qui n'a pas de bol! En même temps je crois que tu t'y étais préparé non? Disons que ca n'a pas dû t'étonner beaucoup! Bon bah on espère tous que tu vas le retrouver ton sac car il serait quand même dommage qu'Azo ne puisse pas récupérer le t-shirt jaune à ton retour!!!!! Bon courage les filles! On pense très fort à vous! gros bisous
Enregistrer un commentaire